CARACTERE
« Patience, j'y parviendrai »
Je ne suis pas ce qu'on pourrait dire, quelqu'un de bien méchant. Je ne cherche en aucun cas les noises et préfère mon coin tranquille aux bains de foules. La solitude a toujours été mon défaut et j'en conçois d'y régler un terme au plus vite. J'aime me sentir libre et pouvoir contrôler mes envies, mes actes, ne pas contourner sans cesse des barrières que l'on pose en travers de ma route. J'aime aller droit comme le vent, me sentir porter et ne pas réfléchir.
On me porte souvent le nom de philosophe. J'ai une tendance à tout remettre en question, à réfléchir constamment et à ne pas porter d'importances aux autres. Observer, analyser, comprendre ... Voilà ce que je suis. Le reste n'a pas grande importance et on n'en retiendra que des artifices. J'aime la nature, me sentir proche d'elle et savoir qu'elle puisse ne faire qu'un avec moi.
PHYSIQUE
De grande taille, l'air sombre et grave, je fais plutôt peur pour mon âge. Combien de gens m'ont donné l'air fatigué ? Je ne compte plus... Ressemblerai-je à un vieux parchemin dans mes futures années ? J'en ai pas la moindre idée. Le fait est, que mes cheveux de pailles, mes yeux bleus, mon foulards autour du cou, la capuche sur la tête, je ressemble plus à un nomade qu'à un citadin bien rangé. Est-ce que l'avenir me permettra de retourner à l'état de citadin ? Seul lui nous le dira...
CAPACITE
Transformation en loup:
Ma capacité est de pouvoir me transformer en loup et je dois bien avouer que la transformation est horriblement douloureuse. J'ai à chaque fois l'impression qu'on m'arrache ma chair et je commence à me sentir mieux seulement quand elle est complètement achevée. Quelles sont mes caractéristiques quand je suis sous forme de loup ? J'ai l'apparence d'un gros chien. Mais il faut se méfier de l'apparence car après tout je suis un vorace et un animal sauvage. J'ai des crocs pointus et des griffes rétractables et acérées. Sous ma forme humaine, je n'ai pas du tout de particularité, mais sous forme de loup, ma vue est légèrement meilleure. Par contre, mon odorat sous ma forme canine est très peu développé car il ne me sert pas vraiment. Je suis très bon à la course, donc attention à vous ! La durée de ma transformation ne dépassera pas une heure. Chaque passage de loup à humain provoque chez moi une petite perte de connaissance. Cela le fait dans un sens mais pas dans l'autre, je ne sais pas pourquoi. A cause de cette perte de connaissance, je suis toujours un peu déboussolé et il me faut du temps pour recouvrer tous mes esprits. C'est à ce moment là que je suis le plus vulnérable J'ai découvert ma particularité il y a trois ans et je dois avouer que je ne contrôle pas tout. J'ai beaucoup de loupés, surtout dans mes sauts pour immobiliser mes victimes. Je suis peut être trop gros en loup, ce qui réduit ma mobilité, je ne sais pas. Il faudrait que j'étudie la question pour comprendre toutes mes faiblesses, mais pour l'instant, cela ne m'intéresse pas. Je me métamorphose seulement quand je suis en proie à de fortes émotions, et ce sont essentiellement des émotions négatives comme la haine ou la colère.
HISTOIRE
Né de parents tout à fait modeste, je n’étais pas destiné à de grandes choses. Vivre dans les tumultes de la vie active de la Grosse Pomme me paraissait révolu. Dès mon plus jeune âge, je ne pu me résigner à garder mon sang froid et être calme. Turbulent, hyperactif, mes parents ne savaient plus quoi faire de moi. On me traita donc avec une quantité impressionnante de médicaments, ce qui me rendit calme, voire terriblement calme.
A l’âge de six ans, la vie ne m’intéressait plus. Je ne jouais jamais avec les autres, je restais planté dans mon coin à regarder le faux ciel, qui changeait en fonction de la bonne humeur du Concile des 13. Je glanais, essayant de m’échapper de cette vie et espérait le plus rapidement possible, que quelqu’un puisse venir me sauver.
A sept ans, mon pouvoir se déclencha. C’était dans ma chambre, un soir de pleine lune. Je n’avais pu rien contrôler et mon pouvoir avait créé une douleur si intense, que j’en redoutais les prochaines transformations. Mes parents qui possédaient tous deux des pouvoirs bien plus sobres, prirent peur et me placèrent dans l’un de ces camps pour jeunes mutants aux pouvoirs trop « destructeurs ». J’y appris à maitriser ma capacité pour pouvoir suivre des études sans problèmes, me remettre dans le bain d’une vie active et savourer pleinement le contrôle de mon pouvoir.
Le cursus dura 3 ans, puis prolongé d’une année supplémentaire suite à une dispute avec l’un de mes camarades de chambré. Une dispute qui avait marqué ce pauvre idiot de Travis McCoy, d’une belle balafre qui partait de son œil gauche pour se mourir vers la poitrine droite. J’en rigolais encore. Beaucoup d’enfants me prenaient pour le psychopathe de l’établissement. Pourtant j’en étais rien. Travis m’avait juste poussé à bout, sortant ma pulsion de loup sur sa petite bouille d’angelot.
Je fis la rencontre de Sam Walther. Un jeune gamin exceptionnel qui avait le don de sortir des griffes d’acier de ses petites mains dodues. Il était très impulsif et colérique. Mais loyal et téméraire. Au sortir de l’établissement, je pu intégrer une bonne école de New York. Mon éducation se fit sans trop de soucis et je fus un des meilleurs éléments de l’établissement. Mes parents avaient toujours peur que je ne leur pardonne pas. Alors on me plaça dans un second foyer où on m’accepta tel que j’étais. Je ne m’étais pas attaché à ce vieux couple. Des gens charmants, mais loin d’être mes parents…
Arrivé au Lycée, mon père me proposa de rentrer à la maison. Sans réfléchir un instant, je pris mes bagages et quitta le foyer d’accueil. Le seul soucis, c’est que dans ce foyer se trouvait Sam. Il prit très mal mon départ et décida de se venger. Il ne comprenait pas le fait que je veuille retrouver mes parents, alors qu’ils m’avaient placé dans un centre pour jeunes mutants dangereux, pendant plusieurs années. Pourtant, je ne voyais pas la chose du même œil.
Ma mère était mourante. Pour lui prouvait qu’elle n’avait pas fait la bêtise de me mettre au monde, je lui rapportais les meilleures notes possibles. Ainsi je décrochai une bourse me menant vers la superbe Université d’Harvard pour y faire des études de géologue. Malheureusement, ma mère rendu l’âme à la fin de ma troisième année.
Plus rien ne me retenait à New York. Fou de chagrin, mon père était devenu complètement sénile. Mon meilleur ami voulait me pourrir la vie et draguant toutes mes copines et en détruisant chacune de mes soirées. Il s’arrangeait même pour me foutre la honte à l’Université. Sam avait dépérit dans une débauche que je ne saurais expliquer. Il vivait à présent dans le bidon ville, revendant une certaine drogue et autres caprices dont je ne dirais mots.
Excédé, je fini mes études et décida de rejoindre le pèlerinage qui se formait pour rejoindre Alticio City. Mais entre temps, j’avais oui dire qu’il existait une horde qui menait une vie rude et spartiate au beau milieu de la Zone Extérieure. Bon nombre m’aurait dit fou de vouloir les rejoindre, mais ça m’intéressait bien plus que de m’installer dans une ville neuve et y continuer mes études. Je voulais pouvoir découvrir le monde à ma façon et explorer les moindres roches de cet autre univers.
Avec un groupe de pauvres gens, je réussi à sortir de la cité en clandestin. On me lâcha au beau milieu de la jungle, avec pour seule compagnie, mon sac à dos et une lanterne. Je ne m’étais pas rendu compte à quel point la température pouvait être basse en pleine nuit. Le jour ne se levait plus, mais les quelques rayons de soleil qui réussissaient à contrer le trou noir, réchauffaient l’atmosphère de quelques degrés de plus. Chose que l’on appréciait bien vite. Je marchais des heures durant, essayant de trouver cette fameuse horde. On m’avait dit qu’elle bougeait pas mal et qu’elle se regroupait généralement dans le désert. Il fallait d’abord traverser toute la jungle seul. Une épreuve difficile et périlleuse.
Finalement, c’est Pylos lui-même qui me recueillit. J’avais perdu connaissance suite à une agression de tigre muté. Des tigres proches de New York … on aura tout vu.
Quand Pylos eu ouï de mon CV, il m’accorda une importance toute particulière. Devenir Traceur de la Horde des Contrevents fut pour moi quelque chose d’incroyable. J’étais en quelque sorte le scribe de la troupe, tout en analysant chaque roche, chaque continent et pistant parfois notre parcourt. Je n’étais pas toujours en accord avec les idéaux de Pylos, mais sans lui, la Horde n’était rien. Quand les vent venaient balayer notre route, il était l’unique personne à savoir comment faire pour rester en vie, pour ne pas voir nos corps se déchiqueter sous les rafales d’épines ou de sable de glaces… Il était le seul à les comprendre et les manipuler.
PROJETS D'AVENIR
En cours …
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Sujet: Quand le loup rejoint la meute (Daren) 
Mer 6 Juin - 18:30
