CARACTERE
Têtu - Taciturne - Distant - Amoureux de la nature - Créatif - Rancunier - Perfectionniste - Solitaire (difficile de garder une relation amoureuse) - Erudit - Acerbe - Travailleur - Pessimiste - Hyperactif - Egoiste - Protecteur
On peut me qualifier de têtu … quand j’ai une chose en tête, je laisse difficilement la place à d’autres idées. Je pense souvent que les miennes sont bonnes et je fonce sans évaluer la possibilité d’une autre manière de fonctionner.
Je n’aime pas parler pour ne rien dire. On me dit taciturne car il est vrai que je fais plus place au silence qu’aux litanies sans intérêts. Du coup il m’est difficile de garder une relation amicale ou amoureuse … j’aime la solitude, me retrouver seul et me retrouver avec moi même. D’un point de vue extérieur, on me qualifierait probablement d’égoïste. Mais je ne pense pas être une pince comme mes proches me le disent. C’est juste que je ne veux pas être déçu des relations humaines, hors on en ressort souvent détruit. Alors je préfère être distant et ne pas prêter beaucoup d’attentions aux gens qui m’entourent.
J’aime la nature et tout ce qui touche à mon environnement naturel. J’ai la main verte depuis toujours et j’ai cette connexion établie avec les plantes et végétaux. Au moins eux me comprennent et je m’en suis jamais retrouvé déçu ou choqué par leur comportement ou paroles.
Depuis petit, j’ai l’âme d’un créatif. J’ai besoin et je dois faire travailler cette créativité qui siège en moi pour me sentir vivant. Alors je me suis d’abord adonné à la musique, puis au dessin, à la sculpture, au chant (mais je chante très mal), à l’écriture et au jardinage. J’aime toucher un peu à tout sans être perfectionniste. Et pourtant, j’adore réussir du premier coup, développer un talent et me rendre compte que j’avais ça dans le sang. Je m’accroche, je suis persistant dans tout ce que j’entreprends, car j’aime le goût des choses bien faites. Bâcler ce n’est pas ma veine. Je préfère de loin rendre les choses belles et agréables à voir et entendre.
Vous l’avez compris, j’aime la créativité et je suis un touche à tout. Ca va de pair avec apprendre un maximum de choses. Je n’aime pas écouter les gens balancer leurs ragots et croire ce qu’on dit au premier abord. J’ai besoin de sources, de vérifier par moi même et d’apprendre comment les choses fonctionnent. Pour qu’on me foute la paix la plupart du temps, j’arrive à éloigner les gens en leur balancer des piques acerbes. C’est étrange, mais j’arrive souvent à déceler le point faible des gens et jeter mon venin où ça fait mal. Un don que j’ai depuis tout petit et pourtant ce n’est pas mon pouvoir principal …
Je suis un bosseur, un acharné du travail. Hé oui, quand on aime les choses bien faites, on ne compte pas les heures de dur labeur. Heureusement pour moi, passer du temps sur une tâche ne me gêne pas du tout. Je suis plutôt du genre pessimiste. On dit que l’Homme est un grand optimiste pour réussir à vivre malgré la situation, mais moi je suis tout l’inverse. J’ai plus tendance à voir le côté sombre d’une situation et je me dis que l’humanité est sur le déclin. Je me sens plus réaliste que pessimiste, mais d’autres vous dirons l’inverse.
Je suis du genre à planifier un maximum de choses à faire dans une journée. J’ai besoin que ça bouge, de suer et de m’écrouler sur mon lit à la fin de la journée. Mes parents m’ont toujours dit que j’étais ce gosse hyperactif, intenable, qui débordait d’énergie. C’est une qualité comme un défaut, à vous de voir.
Quand je suis attaché à quelqu’un (oui ça m’arrive, j’ai un petit coeur sous cette carcasse), j’ai un sens développé du protecteur qui s’enclenche. C’est dans ma nature. Je m’inquiète, je cogite et parfois même je peux devenir étouffant. J’ai besoin d’avoir le contrôle sur la personne et d’être sur qu’il ne lui arrivera rien. C’est pour ça que je m’isole la plupart du temps. Car ça peut devenir lassant à la longue. Pour moi, comme pour mon prochain.
PHYSIQUE
Que dire …
Je suis un homme d’une quarantaine d’années qui a vécu une grande partie de sa vie dans le Dôme et qui maintenant trifouille la terre autour d’Alticio City. Je suis plutôt grand, 1m 90, les cheveux en pagailles, toujours mal coiffés. Une barbe rousse dévore mon visage creux et marqué de rides. J’aime bien mes rides. Je me dis toujours qu’elles racontent une période de ma vie. Un sourire, une larme, un coup de gueule … J’ai une petite cicatrice sur la pommette gauche, due à une chute lorsque j’étais jeune … rien d’extraordinaire. Mon corps est plutôt solide, j’ai des avants bras épais et des mains rêches par le travail de la terre. Mon regard est généralement sombre et perçant.
Je ne prête pas une grande attention à la manière de m’habiller, même si mon côté artistique se permet parfois quelques fantaisies. Je porte en général une veste en cuire bien abimée, une chemise par dessous jamais fermée, laissant apparaitre un poitrail velu de poils roux et parsemé de tâches de rousseurs. Un jeans serré, de grosses chaussures de randonnées couvertes de boues me chaussent la plupart du temps. Habitant à Alticio, je m’enveloppe généralement d’un bonnet, d’une lourde écharpe mitée et d’un manteau long qui me descend jusqu’au niveau des chevilles. Je suis plutôt blanc de peau et n’ai pas de caractéristique particulière.
Ah si, je porte toujours une minuscule sacoche en tissu accrochée à la ceinture pour y fourrer les graines sauvages que je trouve. J’ai également un petit couteau dans ma poche et je porte un bracelet fait de lanières de cuir autour du poignet gauche. La grande partie du temps, je mets mes gants de travail dans la poche arrière de mon jeans.
CAPACITE
Géokinésie : J’aurai préféré avoir le contrôle des plantes comme pouvoir. Ca m’aurait bien aidé pour la culture d’Alticio je dois dire. Mais non, je maitrise la terre. Grace à la pensée et au touché, je peux bouger la terre à ma guise. Pas besoin de tirer des sillons pour y planter mes graines. Il me suffit de poser ma main à plat sur le sol et un sillon se forme tout seul, où le le souhaite. Je peux créer de petites secousses, modeler la terre comme bon me semble et c’est ainsi que ma maison tient en place. J’ai la seule maison troglodyte d’Alticio. Je maitrise plutôt bien mon pouvoir pour l’utilisation que j’en fait. C’est à dire les cultures ou les modelages. Je n’ai pas beaucoup exploité mon pouvoir pour le combat ou les expéditions. Mais je dois dire que j’y songe de plus en plus. Etre fermier c’est bien, mais l’idée de participer à la protection de la Nouvelle Ville m’a germé dans la tête depuis quelques temps.
Je pourrais être capable de transformer la terre en lave, ou en sables mouvants. Je pourrais transformer des roches en Crystal ou en autres métaux indispensables. Je pourrais être capable de créer des golems de terre et en prendre le contrôle … bref tant de choses dont je n’imagine même pas la puissance aujourd’hui.
HISTOIRE
On m’a dit de raconter ici un bout de ma vie … du moins de mon passé jusqu’à aujourd’hui. Qu’est-ce qui m’a poussé à vivre en dehors du dôme et à cultiver pour Alticio ? La grande question qui se pose.
Je suis né dans le dôme de parents professeurs. Nous vivions dans une charmante maison dans les quartiers dortoirs de la ville, non loin des portes du dôme. J’ai toujours vu mes parents quitter la maison pour rejoindre le centre ville, là où les grandes tours en verre se dressaient vers les cieux. J’avais l’impression que ma vie ne pourrait jamais se trouver là bas. De la fenêtre de ma chambre, j’observais la Zone Extérieure, située à quelques mètres de là. Je m’imaginais tout un tas de choses et questionnais sans cesse mes parents. Mon père m’avertissait avec toute la sagesse du monde, que la vie n’était plus qu’un lointain souvenir au delà des protections du dôme. Que le monde se résignait à cet espace protecteur qui enveloppait nos têtes. J’avais du mal à comprendre et à croire que l’humanité s’était résignée à vivre une vie sous bulle.
Pour m’occuper l’esprit et éviter que mes envies ne soient dirigées que par la Zone Extérieure et ses dangers, mes parents m’ont initié à tout un tas de choses depuis ma plus tendre jeunesse. Entre le sport, la musique, les cours d’arts plastiques et le chant, je trouvais vite ma passion. La musique. La guitare fut mon premier instrument auquel j’apportais beaucoup d’importance. J’étais plutôt doué et comprenait assez facilement la musique, le rythme et la mélodie. Vers l’âge de mes 16 ans, je montais un groupe de musique dans le garage de mes parents. Ils n’étaient pas forcément ravis que je fasse autant de bruit, mais lorsque mon groupe fut promu en fin d’année de lycée, ils furent plutôt fiers de moi.
Mon pouvoir se développa plus tard que tout le monde. C’est seulement vers mes 18 ans que je découvris ma capacité à manipuler la terre. Pendant longtemps je croyais que tout passait par la musique et que j’envoutais le public. Mais pas du tout. Grosse erreur. Par mes talents, je pus décrocher une bourse d’études pour intégrer le campus de New York. Je partis vivre au centre ville dans le campus universitaire, où tout semblait changer pour moi. Ce fut les meilleures années de ma vie. Je vivais dans l’insouciance grandissante, profitait des sorties, des bars et des soirées étudiantes. Je naviguais à droite, puis à gauche sans jamais me poser la moindre question. Bref, je profitais de la vie, oubliant cette histoire de dôme et de Zone Extérieure.
Puis l’un de mes bons copains de fac nous informa partir pour Alticio. Il nous traitait d’inconscients ...
Au départ je pensais vraiment que quelque chose n’allait pas chez mon ami. Quitter le dôme pour intégrer une petite ville émergeante au milieu de la Zone Extérieure était de la pure folie. On savait tous que l’exposition directe aux radiations pouvait être mortelle. Tous les scientifiques étaient formels là dessus et c’était une chose qu’on nous rabâchait sans cesse. Mais pourtant, il osait y aller. Il était convaincu que c’était la meilleure chose à faire. Au fond de moi, je pensais comme lui. J’avais ce petit quelque chose, depuis gamin, qui me poussait à vouloir quitter le dôme. J’avais appris à l’apprécier et à m’y faire. Vivre en ville, connaître l’opulence, et les fêtes incroyables du campus, m’avaient complètement brouillé l’esprit. Mais je ne me sentais pas prêt à franchir le pas. C’était trop tôt et mes parents m’en voudraient de rompre les liens pour une lubie d’enfant gâté.
Alors je décidais d’abord de finir mes études avant de m’inscrire sur la liste des prochains pèlerinages vers Alticio. Bien sûr quand je parlais de mon intention à mon entourage, tout le monde me dissuada de partir. « Tu es fou ! Tu te rends compte de la vie qui t’attend là bas ? C’est prendre un énorme risque ». Il était possible de passer quelques jours pour voir s’il était possible de tenir le coup. Mais ce n’était pas mon intention. Je voulais quitter cette prison dorée afin de vivre la véritable vie que l’on méritait. Quelque chose de fort m’appelait en dehors des murs de New York.
Je me noyais dans la musique pour oublier cette envie irréalisable. Car je n’étais qu’un pauvre citadin sans grand intérêt. Qu’est-ce que je pouvais bien apporter à la nouvelle ville ? Je ne savais rien faire de mes dix doigts, à part gratter quelques cordes sur ma guitare et produire du son. Je n’étais même pas assez bon pour intégrer un groupe de musique populaire … je m’en sortais tout juste en donnant des cours à droite et à gauche.
Entre temps, mon pouvoir ne cessait de se manifester. J’avais besoin de me connecter à la terre et de la manipuler telle une marionnette. Je n’étais pas spécialement doué et personne n’était là pour m’aider à le manipuler correctement. Alors que je m’isolais dans un coin de Central Park pour m’entrainer, un Defenders vint m’interrompre pour m’arrêter dans mes expérimentations personnelles. Il m’informa qu’utiliser son pouvoir dans un lieu public n’était pas autorisé et surtout que j’étais en train de dégrader le parc. Un lieu de refuge pour la plupart des Newyorkais. Après une longue discussion, il m’escorta au camp d’entrainement de Newell. Là, il décida de m’aider à améliorer mon pouvoir. J’appris beaucoup de choses grâce à lui et suivi un entrainement intense, tant physique que mental. J’appris à encaisser les coups, les remarques et les défaites comme les victoires. Pour lui, j’étais prêt à passer le test pour devenir Defenders. Je me disais : pourquoi pas ? Si j’intégrais l’Académie, je pouvais très bien vaquer dans la Zone Extérieure et m’approcher petit à petit de mon but.
Alors que j’approchais de la trentaine, je me lançais dans des ambitions de gosses. Je passais les tests de l’Académie avec brio parmi tous les gamins présents qui ne rêvaient que de gloire et de pouvoir. Une fois arrivé devant le dernier test, je décidais de faire marche arrière. Donner de ma personne toute entière pour l’Académie ne me convenait pas. Ce n’était pas moi.
Je pris donc l’initiative de m’inscrire sur la liste du prochain pèlerinage pour Alticio. J’étais enfin prêt pour cette aventure. Mon corps devenu plus robuste par les entrainements intenses de mon ami Defenders, j’avais l’impression d’être invincible. Bien entendu, j’intégrais Alticio assez rapidement et fut envoyé dans un premier temps à la construction des bâtiments de la ville. C’était un honneur de faire parti des premiers habitants de la nouvelle citée. Puis avec le temps, mon pouvoir m’obsédant, m’indiquait de me connecter à lui. C’est ainsi que je décidais d’intégrer les agriculteurs d’Alticio. Je coupais peu à peu les liens avec mes amis et ma famille encore à New York et consacrais tout mon temps à la culture de nouvelles terres. J’apprenais sans cesse et m’émerveillait devant tant d’ingéniosité de mère nature face à la nouvelle atmosphère qui régnait sur Terre.
Vivre à Alticio n’était pas toujours évident et par mon caractère et mon allure d’homme robuste, je fus désigné par la communauté des agriculteurs, comme le référant en matière de culture nouvelle. Je participais aux expéditions, de temps à autre, afin de récolter le maximum de graines de plantes comestibles. J’avais trouvé une paix intérieure à Alticio et ne souhaitais plus entre parler du dôme et de son vacarme incessant. Je savais, après toutes ces années, que le Concile nous avait menti sur à peu près tout. La nouvelle vie, plus prospère, mais plus galère, était ici.
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Sujet: Jarod Leed présentation 
Sam 6 Mar - 22:57
Fassbender 
