Né le 23 novembre sous une pluie battante, Pylos naquit dans une vieille chambre de bonne dans les bidonvilles de New York. Sa mère, Amelissa Ford mourut peu de temps après avoir donné vie. Grande malade depuis bien des années, il était évident qu'elle ne pouvait survivre à une accouchement. Le père de Pylos avait juré de prendre soin du petit jusqu'à son dernier souffle et c'est ce qu'il fit. Bien que les conditions de vie fussent misérable au plein cœur du bidonville, le père de Pylos essayait d'émerveiller sa progéniture par l'intermédiaire des contes et des légendes. Il faisait rêver cette petite tête blonde d'un monde meilleur en dehors des murs, d'un monde où l'on était libre d'aller où bon nous semble, libre comme le vent, comme l'air, comme le souffle d'une vie.

Pylos rêvait entre ses escapades nocturnes dans une cité terrible, entre quelques coups de poings et vols d'armes. C'était un gamin qui connaissait les valeurs que son père lui avait donné et avait décidé de haïr les riches, ceux qui profitaient du luxe, lorsque eux, se retrouvaient parqué dans une ville boueuse, dégradante et où la mort piétinait la vie.

Lorsqu'il fut âgé de 10 ans, des hommes vêtus de blancs débarquèrent chez les Ford. La porte partie en éclats et Pylos fut arraché de son père. Des coups de feux et plus rien. Pylos rentra quelques heures plus tard après avoir échappé à la police. Il retrouva le corps de son père baignant dans une marre de sang pourpre. Son corps gisait là, tel un déchet dont personne ne voulait s'occuper. Le garçon quitta les quatre murs et couru aussi loin qu'il le pu. Il courut jusqu'aux murs du dôme, cette barrière de verre qui délimitait une vie saine à la vie rude de la Zone Extérieure.

Comme tous les gamins des rues, Pylos appris à survivre. Le vol, la course et même le meurtre était devenu quotidien. Il intégra une bande de jeunes voyons avec qui il fit les 400 coups. La survie avant tout. Se cacher pour ne pas se faire prendre par la milice, rêver devant les panneaux publicitaires qui montraient les defenders comme des héros d'une nouvelle guerre contre la nature. Des héros qui allaient les sortir de là. Jusqu'à 16 ans, Pylos appris une chose : il ne pouvait compter que sur lui même et son seul ami Matt Irons. Celui-ci lui persuada d'intégrer l'académie de tenter sa chance. Pylos avait tout pour réussir. La condition physique parfaite, le talent, une maitrise du pouvoir exceptionnelle pour son jeune âge et un talent fou pour l'élocution.

Mais malgré le soutient de son ami, Pylos fut recalé aux essais psychologiques. Trop dérangé. Le jeune homme fou de rage décida de porter une haine sans faille à l'académie. Une haine si forte, qu'il se jurait de les éliminer jusqu'aux derniers.  



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